Rome et tout particulièrement la colline du Vatican (qui ne fait pas partie des 7 collines traditionnelles de Rome) est un des « points chauds » de la saga du Chroniqueur de la Tour.
Le nom de Vatican viendrait de Vaticanus, un Dieu étrusque qui contrôle la vagissement des enfants (!) et qui est considéré comme le Dieu des Prophécies. La colline a eu donc très tôt une fonction religieuse.
À l’époque de la Rome antique, le site est d’abord connu sous le nom d' »Ager Vaticanus » et est une nécropole en dehors de la ville avec des tombes et des mausolées. Les Romains enterrent leurs morts à l’extérieur des murs pour des raisons d’hygiène et des raisons religieuses.
En 40 après Jésus-Christ, le lien change un peu de nature puisque commence la construction d’un Cirque qui sera appelé le Cirque de Caligula et de Néron (commencé sous Caligula, terminé sous Néron). De nombreux martyres chrétiens y ont terminé leur vie et c’est là où l’Apôtre Pierre a été crucifié la tête en bas. Son fantôme hante encore les fondations de la Basilique Saint-Pierre qui contiennent des murs de ce Cirque.
Le Cirque est abandonné sous Vespasien, le successeur de Néron, et la fonction de nécropole reprend le dessus avec des mausolées et des tombes édifiées en plein milieu ou le long des gradins !
La transformation la plus significative de la colline du Vatican est survenue avec l’officialisation du christianisme dans l’Empire Romain. Au IVe siècle, l’empereur Constantin Ier ordonne la construction de la première basilique chrétienne sur le site où se trouve aujourd’hui la Basilique Saint-Pierre. Les travaux nécessitent de combler nombre de sépultures mais évidemment la tombe de Saint-Pierre est préservée ! Constantin suit à la lettre ce qu’a dit Jésus à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. » La basilique constantinienne est achevée en 349. Elle attire rapidement des pèlerins et des fidèles chrétiens du monde entier, marquant ainsi le début de la centralité du Vatican dans le christianisme.
Au XVème siècle, le pape Nicolas V décide de reconstruire la basilique Saint-Pierre, qui est en mauvais état. Il ne peut réaliser ce projet et c’est le Pape Jules II en 1505 qui lance véritablement les travaux. C’est ainsi que la construction de la Basilique telle que nous la connaissons aujourd’hui a commencé. Elle fut conçue par des architectes renommés tels que Bramante, Michel-Ange et Bernin, avec une petite touche de la part de Raphaël et fut achevée en 1626.
La construction de la basilique est un élément clé de l’intrigue dans la saga du Chroniqueur de la Tour.
La Renaissance vue par le Chroniqueur de la Tour 
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